Présentation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une passion commune pour l'Art et les Sciences

Historique de l'association

 

Deux étudiants créatifs, Alicia et Thomas, avaient pour ambition de créer des projets ensemble.

 

Ils se sont alors lancés en répondant à l’appel à projet CURIOSITas, le festival Arts Sciences de mai 2012 à Orsay. Leur sélection a alors donné naissance au spectacle « Musique et Cerveau ».

 

Puis, le succès de leur prestation au Forum national des Sciences Cognitives l’année suivante et les nombreuses rencontres, ont engendré une série de conférences-concert en partenariat avec Air France qui ont impliqué la naissance, en septembre 2013, de l’association Émotions Synesthètes.

Celle-ci a pour objet la création et la diffusion de spectacles vivants, de projets artistiques et créatifs en interaction avec la vulgarisation scientifique.

 

Ils cherchent en effet à rendre un savoir accessible et ludique à travers l’Art, pour tous les âges, en s’exprimant à travers :

 

 

 

Alicia, continue de s’intéresser à l’avancée des recherches en neurosciences, et souhaite répondre aux interrogations du public à travers ses créations.

Pour cela, elle assiste à des conférences, côtoie des étudiants et des chercheurs avec lesquels elle peut confronter ses idées.

 

 

Inspirée, et avec l’aide d’un groupe d’étudiantes, le projet CogniJunior prend forme. Les peluches neurones entrent désormais en action, car c’est elles qui vont expliquer le fonctionnement du cerveau aux enfants !

De fil en aiguilles, les amies couturières scientifiques vont confectionner les peluches microglies, astrocytes et, récemment, les oligodendrocytes (cellules contribuant à assurer le bon fonctionnement des neurones dans notre cerveau).

Ces marionnettes prennent vie dans un conte et partagent leur savoir lors de nombreuses interventions en milieux scolaires et associatifs.

 

Thomas

Co-Fondateur / Émotions Synesthètes

« C’est toujours avec la même passion pour la Science et l’Art, que nous cherchons actuellement des lieux pour nous produire ainsi que des projets de collaborations. »

 

 

Mais, au fait, qu’est-ce que la Synesthésie ?

Syn … syn … synesthésie ? Que signifie ce mot étrange ?

 

Vincent MIGNEROT

Synesthètes / Synestheorie

« La synesthésie est l’association involontaire et automatique de modalités sensorielles différentes. »

 

En somme, c’est une communication spontanée et irrépressible entre les sens. Lorsque certaines personnes vont lire une lettre ou une note de musique par exemple, leur cerveau va automatiquement leur indiquer une couleur associée.

Ce serait un processus propre à l’enfance dont l’on se détacherait en grandissant selon Vincent Mignerot, à l’origine d’un projet appelé Synesthéorie permettant de communiquer cet univers sensoriel au grand public, car seuls les Synesthètes auraient ce système associatif qui perdurerait plus longtemps que la normale.

Sur cette page du site Synesthéorie vous pourrez trouver une liste exhaustive des différents types de synesthésie. Voici également une vidéo dans laquelle il a été interviewé sur la Télévision Suisse et qui présente très clairement différentes facettes de ce phénomène.

 

 

Delphine PERRONE

Violoncelliste / Orchestre Philarmonique de Monte Carlo

« Il y a sol-bleu, le mi-jaune, le ré-vert, le do-noir, le si-violet, et le la-rouge. Mais ces associations étaient surtout présentes lors de mon enfance, maintenant, elles me viennent beaucoup moins fréquemment. »

 

 

Elodie CHECH

Pianiste & Professeur de piano

« La musique implique des paysages colorés, tout comme les noms. Les jours de la semaine et les mois constituent des figures tridimensionnelles colorées où chaque jour est associé à une couleur spécifique. »

 

 

Je suis pianiste et professeur de piano. Passionnée d’arts, je pratique également la peinture, le dessin et confectionne des bijoux.
Depuis que je suis enfant, j’associe des couleurs ou des images aux mots ou aux sons. Ces images colorées sont de nature mouvante : la couleur vit comme si elle était dans un liquide ou dans l’air, à l’image d’un ciel changeant.  Elle est associée à une texture (transparente et fine si la couleur est claire, dense et opaque si elle est foncée).  Ces associations sont tout à fait arbitraires et de nature affective.  Je pense que les informations emmagasinées par la mémoire se superposent en plusieurs couches distinctes et n’ont pas toujours de rapport entre elles.  Ainsi ce que j’appelle « l’aura » du mot, elle-même totalement subjective, est un mélange entre ce que m’évoque la sonorité du mot et ses syllabes, le sens ou les sens que celui-ci revêt et les éventuelles personnes ou objets associés à ce mot à des moments donnés de ma vie.
Par exemple, dans le mot « livre », la syllabe « li » est associée à des couleurs claires : blanc, jaune, bleuté, tandis que « vre » est plus sombre avec du vert et du marron, ce qui donne pour la totalité du mot des nuances de couleurs mouvantes allant du clair au foncé. Je perçois aussi dès la prononciation du mot, l’image d’un livre vert kaki ; je suppose que la perception mentale de l’objet changera en fonction du contexte.  Ou encore pour les jours de la semaine, je vois un dégradé du clair au foncé ; replica watches and best rolex replica watches for sale, dimanche est un jour à part avec des couleurs lumineuses de texture plutôt transparentes (un peu de jaune, du blanc et des résonnances de vert très légères et autres couleurs irisées). La représentation des mois de l’année est fondée sur le même principe avec l’intervention en plus, de la notion d’espace et de relief. Pour me figurer l’année, je vois une sorte de grand ovale non régulier, à l’image de l’orbite  d’une planète ; mars est à peu près en face de septembre/octobre ; les mois se succèdent donc sur une ligne  « vallonnée » : de janvier à août, l’orbite est en pente ascensionnelle pour redescendre ensuite à partir de septembre jusqu’à décembre. Le dégradé de couleurs est probablement influencé par la saison et la lumière : A chaque saison, sa lumière spécifique (blanche en hiver, plus doré et en été). En revanche la pente sur  laquelle se succèdent les mois de l’année est davantage liée à la position numérique du mois dans l’année : en janvier, c’est le commencement : la pente monte pour redescendre entre août/septembre et décembre.
Ces images peuvent être utiles d’un point de vu poétique, elles stimulent l’imagination. Cependant, l’absence de lien  entre les différentes couches d’images (représentation de l’objet « livre » par exemple puis représentation colorée des syllabes : deux choses distinctes n’ayant aucun lien entre elles puisque l’une s’appuie sur le sens du mot l’autre sur sa sonorité) crée un amas d’informations parfois difficiles à classer, trier et mettre en perspective les unes par rapport aux autres. Représenter fidèlement ces couleurs en peinture, demande un effort mental important ; en effet, le rendu réel modifie très souvent l’idée si bien que la création n’a plus de rapport avec la représentation mentale de base. Créer quelque chose de cohérent demande du temps et de nombreuses démarches d’expérimentation.

 

 

Mathieu

Auteur, chercheur et entrepreneur

« C’est amusant, certaines [peluches neurones] étaient posées sur un tableau et cela m’a donné un son orchestral; une partie graphique me donnait comme un son de soliste; c’est entre un son symphonique et électronique, un son assez bruiteux et mélodique; la partie harmonique était moins présente, plus lente et stable »

Mathieu est auteur et interprète dans plusieurs champs artistiques (piano, danse, photographie …), chercheur (intersubjectivité et vision par ordinateur) et entrepreneur.
Il fait de la synesthésie multimodale, c’est à dire que le 2e sens sollicité est variable. Chez lui la synesthésie est généralement mise sous silence, mais se réveille soit par une impression forte et soudaine, soit en laissant monter sa connexion à l’objet, au sens sollicité.

C’est en arrivant dans l’atelier qu’Alicia lui a demandé ce qu’il arrivait au contact visuel avec les peluches et tableaux: « c’est amusant, certaines étaient posées sur un tableau et cela m’a donné un son orchestral; une partie graphique me donnait comme un son de soliste; c’est entre un son symphonique et électronique, un son assez bruiteux et mélodique; la partie harmonique était moins présente, plus lente et stable ».

D’autres objets lui ont donnée des goût/odeurs et impressions viscérales, et des impressions kinesthésiques: sensation de mouvement et ensuite l’envie de danser. Ces impressions peuvent ensuite conduire ou être accompagnée d’émotions, assez fortes et assez archaïques, animales.

 
 
La synesthésie et le sport?! Un exemple de la presse par ici!

 

 

 

 

« Donc, vous êtes Syn…esthètes ? »

Non, nous ne sommes pas Synesthètes.

Nous avons appelé notre association ainsi car nous désirons amener les neurosciences à tout un chacun par un support sensoriel et ludique, et la communication entre nos différents sens :

L'ouïe

Le spectacle Musique et Cerveau

La vue

Alicia réalise des vues d’artistes s’inspirant des neurosciences

Le toucher

Fabrication artisanale de peluches-neurones et de supports décoratifs

Le goût

Les ateliers bonbons-neurones

Mais il nous manque encore… l’odorat!

En fait, non…! 😀